Le cocktail météo sans précédent des dernières semaines a donné bien du fil à retordre aux villes et arrondissements de l’île de Montréal et bien sûr surtout aux piétons. Les trottoirs glacés, enneigés puis envahis par la pluie, ont créé des situations périlleuses, voire dangereuses pour les marcheurs, qui avaient le choix entre un trottoir glissant ou une chaussée avec le trafic automobile. Les mares de sloche, de boue ou de glace qui s'accumulent à la plupart des intersections ajoutent à cet inconfort des usagers du transport actif hivernal.
Il est clair qu’avec des prédictions en faveur d’une récurrence grandissante de ce type de variations climatiques, qui ne seront plus de l’ordre de l’exceptionnel, il faut collectivement penser autrement nos pratiques et aménagements de la trame urbaine afin de nous adapter et faire face à ce nouveau défi. L’administration municipale ne peut seule y arriver et l’épandage de sel/gravier n’est pas la panacée.
Voici quelques idées à évaluer en lien avec l’adaptation aux changements climatiques (CC) :
Pour aller plus loin dans votre réflexion, consultez le nouveau guide de Vivre en ville «Ville d’hiver, Principes et stratégies d’aménagement hivernal du réseau actif d’espaces publics montréalais» : https://vivreenville.org/villedhiver
Pour voir quelques exemples nord-américains de bassin de rétention et de mesures de gestions des eaux de pluie, consultez le guide du NACTO : https://nacto.org/publication/urban-street-stormwater-guide/
Pour mettre en perspective la perception de la priorité donnée aux déneigement des pistes cyclables vs les trottoirs, voyez l'entrevue d'un responsable de la ville de Montréal sur le réseau TVA : https://www.tvanouvelles.ca/2019/01/24/pourquoi-les-pistes-cyclables-semblent-mieux-deneigees-que-les-trottoirs