Les publications du Conseil régional de l'environnement de Montréal

La semaine passée, nous avons organisé notre traditionnel rendez-vous annuel en compagnie de nos partenaires. En ce début d’année tourmenté à l’échelle internationale et alors que la polarisation du débat n’a jamais été aussi forte, il était important pour nous de se réunir afin de célébrer les réalisations structurantes de 2024 et de poser les jalons de nos actions pour l’année à venir.

100 organisations et intervenant.e.s de la société civile rappellent que le contexte ne s’est jamais aussi mal prêté à des projets de transport d’énergies fossiles, une proposition qui est revenue dans l’actualité dans la foulée du conflit économique avec les États-Unis. Ils soulignent que la transition socioécologique est la voie à suivre, tant pour assurer la prospérité économique du Québec que pour lutter contre les changements climatiques.

Nous avons cosigné ce matin avec les 4 autres CRE de la région métropolitaine une lettre ouverte dans laquelle nous réaffirmons l'importance de la concertation afin de faire face aux crises écologiques et sociales. Nous y lançons également un appel à accélérer le déploiement d'initiatives structurantes en matière de mobilité durable et d'économie circulaire dans la région métropolitaine. 

Après 12 ans au sein de l’organisation, dont 5 ans à la direction générale, Emmanuel Rondia, quittera son poste le 3 mars 2025. Il poursuivra son parcours professionnel au sein de l’équipe d’Ouranos. Depuis son arrivée en 2013 au CRE-Montréal, Emmanuel a occupé les fonctions de chargé de projet, de coordonnateur de la campagne ILEAU, de responsable des dossiers Espaces verts et milieux naturels et de directeur général.

Nous avons signé cette lettre ouverte écrite dans la foulée du Forum « La démocratie au cœur de la transition » organisé plus tôt cette année par Transition en Commun. La lettre est l'occasion de lancer un appel à renforcer et renouveler les outils et les structures démocratiques qui permettent de faire avancer la transition socio-écologique tant à l'échelle de la Ville de Montréal que des quartiers, et ce dans un contexte de plus en plus polarisé.

Nous avons déposé en collaboration avec les autres CRE de la région métropolitaine un mémoire dans le cadre de la révision du Plan métropolitain d'aménagement et de développement (PMAD) de la CMM.

Alors que le gouvernement du Québec travaille à l’élaboration d’un second plan d’action de sa Politique de mobilité durable 2030, l’Alliance TRANSIT, avec l’Institut du développement urbain, l’Ordre des urbanistes du Québec et la Fédération des chambres de commerce du Québec, accueillent positivement la contribution de 879,6 M$ du gouvernement du Québec pour financer le transport collectif jusqu'en 2029, dont les détails ont été révélés la semaine dernière.

Cette année, nous avons vécu plusieurs revirements de situation dans des dossiers de protection des milieux naturels et d’espaces verts sur l’île de Montréal. Protection du terrain convoité par Hypertech dans le Technoparc à Saint-Laurent, protection du boisé Steinberg dans Mercier—Hochelaga-Maisonneuve alors qu’un poste de transformation électrique devait venir s’y installer, engagement à la création d’une bande verte en bordure du terrain de Ray-Mont Logistique grâce au déplacement de voies du CN. Ces exemples marquants doivent nous donner le courage et l’espoir. 

Le CRE-Montréal annonce la fin officielle de la campagne ILEAU. Depuis 2015, cette initiative phare a mobilisé des dizaines de partenaires et des centaines de citoyen.ne.s pour reverdir et reconnecter Montréal dans un contexte de lutte contre les îlots de chaleur urbains, de promotion de l’accessibilité aux espaces verts, de création de milieux de vie et de travail conviviaux.